Lundi 2 mars 2009
Abandon épousant les accidents du sol, les disjointures capricieuses des ciments poussiéreux, des pavés usés, des terres boueuses des chantiers, du béton jaune pâle de la piste, abandon aux amortisseurs grinçant sous le poids du corps, abandon à la pensée fluide et sans obstacles, abandon des bras et des jambes au rythme efficace des roues, pédales, guidon, spectacle.
L’horizon vert du dernier événement de la dernière décade du dernier siècle, ah, nous y voilà ; il y aurait des choix qui se tiendraient (avec leurs petits noeuds papillon, bien droits), et d’autres qui se déferaient (du verbe se défaire). Le temps transforme même les rugbymen, c’est dit.