dans de mauvaises directions regarder ;
il y aurait suffisance et l’étalement du regard
insuffisant à en embrasser l’étendue :
la mer lorsqu’elle est là, la mer et son bord
n’est jamais là, pourtant se précisent
formes et couleurs, même si
rien ne fatigue plus, dans un intérieur,
qu’une vue panoramique*
la proposition infinitive “regarder le ciel”
vient fréquemment
interrompre sa jumelle “regarder la mer”
regards se coagulant à l’horizon
de difficiles plaisirs déréglés
laisser filer la série froide
& deviner prudemment l’issue rétractile
sous le dessin d’isthmes subtils.
* Formes et Couleurs, N°4 (La demeure), Auguste Perret et la demeure, p. 17, 1944