il y aurait quelque difficulté à se souvenir des rebuts : ils ne le réclament pas, ils n’ont aucune conscience de leur état de rebut le commentaire placé en texte premier suppose d’extraire abruptement & prestement ce dont on parle, de le jeter, de le laisser …………………………………………………………………………………
exposé aux intempéries, ce petit meuble jaune jamais ne finira : écaillé rouillé divisé pâli, mais encore ici
sa clé fonctionne parfaitement, ses petites portes s’ouvrent sans grincer, comme si ses gonds étaient à jamais huilés
jaune, le petit meuble date d’avant une guerre, ou d’après les guerres s’inscrivent dans les rebuts, ainsi que les
intempéries exposent des fractures et des entailles et qu’il n’est pas besoin de chercher leur comblement
autre et plus mince circule l’idée de la fissure venue des entrailles : la surface contredit la profondeur
et pourtant jamais l’une sans l’autre, le rebut se saisit des moindres écailles et perpétue le vivant contraire
à sa peinture nouvellement dessiquée, fantaisie continue de successions d’intempéries cloquantes