le ferroviaire a bon dos de fournir tant de métaphores
et encore et encore : nous aimons tant les trains
et les rails sur lesquels glissent les trains, si terrestres
et pourtant si loin des routes
on restaure l’euphorie, on la décalamine,
on se tient sur les routes et les rails, on crée des triolets avec une crécelle
la lumière de fin d’année est un programme
qu’il est urgent de bâtir avant le premier de l’an prochain
avec des métaphores et des euphories
c’est rien, c’est si peu, si raté, si rien,
qu’encore il faille y mettre du sien,
qu’encore il y ait un peu de cette grammaire
sautant la nuit, allègre vers l’autre jour
au-dessus des rochers, des précipices attendus
& des temps parcourus à la seconde rapprochée
[…4, 5, 6, cueillir des cerises]