le temps n’a jamais été ce qu’il est, non, le temps ne l’a jamais été
non ? non long ? non semi-non ?
un lion a rugi et c’était le soir, il y avait de la purée à manger
le lion n’aime pas le jambon
participer à une lutte des classes empêche les ronds-de-jambe
un imbécile crie dans la nuit, ce n’est pas grave
dans la perspective d’être engagée, une femme ronronne très fort
au même moment, un bus passe
je me couche en rond, rabats le plaid, dors, me réveille
une heure plus tard le monde continue
à force de politesse, ils sont devenus mous comme du réglisse
et leurs mains inutilisables
rien de ce qui sort des bouches n’est vrai, sauf le vomi
le mur n’est pas tout à fait droit
c’est particulièrement pénible de vous voir acquiescer à tout
pour brouiller les pistes, prôner l’hiver
la majeure partie des messages est obscène, l’autre sans réponse
composer cette musique demande du doigté
la pluie et le beau temps sont ennemis mais pactisent parfois
sur un tas concret d’interrogations
c’est tout ce que je peux pour toi, donne la papatte, allez
souvenons-nous du structuralisme
la chanson a quelque vertu probante, ne m’oublie pas
reste avec moi, nous irons à Mexico
ce qu’ils espèrent, toujours et encore, devrait être mis en page
fors l’impatience des délais
couper la parole avec une scie sauteuse revient à
saucissonner le vous pour s’y mettre
si la parole était verticale, il y aurait de nombreuses fumées
le tire-bouchon est aussi une allégorie
il y a toujours des fins, l’agacement de certains fruits le prouve
un peu de peinture suffira