juillet, octobre et les mois
les mois l’émoi mais peu
les mois un deux trois
quatre cinq six sans suite
deux saisons et puis s’en va
trois saisons pour le prix de deux
quatre saisons retour chariot
il est faux de dire quoi que ce soit
quoi que ce soit est faux
il est faux de dire comme il est vrai de dire
le bancal nous sauvera tous
le bancal, le chacal, le cheval
un deux trois les voix
quatre cinq six la peau
sept huit neuf prise de terre !
électricité ! électrique ! pavillon des champs ! pavillon morne !
la plaine au fond, et drus les blés !
immense foutaise des maisons calmes
le corps et le hors corps
hors de soi inexplicable tout inexplicable
sort de soi monte monte et pète le plafond
pauvre explication, minable exégèse
ongles ongles ongles : vernis couleurs
onglonglongl
crème crème crème : marché des crèmes
crèmcrèmcrèm
elle demande tu écris toujours ?
oui et non
tu dis cancer preskun concert
c’est fait exprès c’est faux de dire c’est vrai
c’est vrai de dire c’est faux
le cancer nékun concert du temps
Comme une ligne de discrétion peut ouvrir une zone de confidentialité paradoxe de l’intime in the public area et puis quoi “Que ton coeur lâche tout et ne lâche pas”