brefs dialogues en attendant vous

– Je ne suis pas Dostoïevski.
– En effet ; je vous attends lundi.

– La jouissance de Gide à écrire, personne n’y a accès.
– Ah, mais c’est Gide.

– Vous ne confondez pas avec Léautaud à propos de pantoufles ?
– Si, sûrement. De toutes façons je déteste les chats.IMG_20160729_221849

– J’aime pas, mais pas du tout, le mot “travail”, employé aussi bien par les lacaniens que par les parturientes.
– Moi non plus.

– Un autre monde où un renard gris peut s’occuper d’une vache orange, c’est entier.
– Comme l’écriture.

– Proust aime beaucoup les comme, c’est comme ça qu’il allonge ses phrases, comment peut-on se passer des comme ?
– Je vous attends demain.

pourtant introuvable poursuivre

dans le calme, dans la fureur, dans l’extase, dans les vapes,
dans l’irrésolu –
on est les mêmes à tout jamais, depuis le début et jusqu’à la fin

permanence de l’être : se cherche dans les dédales de la mémoire
se trouve quand ne se cherche pas –
permanence de l’être : petit mystère flottant sur crème du tempspixels

petit, durable, durant un temps sans dates, ne se retrouvant pas
hésitant, répétant, s’adressant à foule immédiate
immédiatement perdue, choses sans arêtes

préparer le pire, le flou, ce qui retombe à plat,
la sempiternelle confusion, la rougeur de ne pas savoir,
et qu’il y a, loin dans le savoir, l’insondable ignorance, aussi –

tout à coup proche du centre, du creuset, du creusement, du trou,
un trou non habité, un calme villageois –
on est les mêmes à tout jamais, depuis le début et jusqu’à la fin

préparation de l’impréparable – et comment s’y prendre –
guettant le moment d’ennui mortel qui déclenchera réellement
le signal du renversement

c’est un machin, c’est blanc, c’est sur la table (l’enregistreur)

Lui • tu crois que je peux parler avec une prothèse, quand t’as une prothèse dans la tête, un, t’as une prothèse dans la tête et deux, t’as…

Elle • donc il s’agit du concept qu’ils ont déjà trouvé

(le garçon arrive pour prendre la commande)
Lui • chuis un sportif, elle, elle est au régime

Elle • il s’agit du concept qu’ils ont déjà trouvé, le concept qu’ils ont
déjà trouvé

Lui • bien sûr

Elle • on en était là

Lui • il va juste falloir le mettre en forme… si tu veux me faire parler,
avec ça, ça va être difficile

Elle • c’est vrai ? ben oublie-le, c’est un machin, c’est blanc,
c’est sur la table

Lui • non non mais j’veux dire… tu vas te prendre une balle dans la tête hein… si jamais tu me mets… derrière… tu te rends pas compte

Elle • donc

Lui • donc si tu veux, après, il s’agit de leur dire, parce que ça avec ça… c’est un début d’érection

Elle • de quoi ?

Lui • ça : dire : c’est une bonne nouvelle, vous êtes les seuls à en avoir
une grosse, et toutes les nanas vous attendent…
(rires)
donc personne n’est connu, vous vendez du sel et…
y a C. qu’en a une plus longue, tu vois
(rires)
faut quand même que ça prenne de la consistance, tu vois faut préempter un minimum, c’est à toi de trouver dans tes conneries là… faut que je regarde parce que t’es même pas capable de voir ce que tu fais…
faut que tu m’envoies les slides

Elle • le schéma conclusif , hein, ça ça les fait bander

Lui • ouais mais faut plus pour les faire bander

Elle • oui, mais plus, faut payer

Lui • mais non mais non, c’est parce que tu raisonnes comme une pute… c’est pas ça qui fait bander

(bruits de restaurant, ils mangent)
Elle • qu’est-ce que c’est bon

                 Lui • les mecs ils sont là : putain qu’est-ce qu’elle veut …
donc il faut leur dire : mais en plus vous êtes les seuls À,
vous êtes LES SEULS

Elle • c’est ça le truc, vous êtes les seuls

Lui • bon, vous êtes les seuls à avoir une légitimité, pour dire…
on n’a encore pas dit quoi… mais vous êtes les seuls, les autres…

Elle • les autres, c’est du pipi de chat les autres

Lui • donc, aie toujours en tête ceux qui pèsent 130 kg ou qu’en ont une qui fait 22 cm, ceux qu’en ont une de 7 cm, tu les écoutes, d’accord ?
c’est un fantasme mais ça existe… y a que des mecs, hein, tu remarqueras

Elle • ça j’ai remarqué, mais y a les deux nanas…

Lui • ouais mais elles existent pas… c’est normal, c’est plus un plafond de verre, c’est carrément… il est en béton armé le plafond

Elle • mais nous là-dedans, alors on n’existe pas non plus ?

Lui • mais on s’en branle, parce que… si : vous, vous êtes des gonzesses qui faites du conseil, on ne prend des gonzesses qui font du conseil…
on ne prend d’ailleurs que des gonzesses… parce qu’il faut une humilité pour écouter ce qui se dit… les mecs n’écoutent rien

Elle • c’est vrai, il écoutait pas le gros là

Lui • mais non, le gros il écoute rien, ce qui l’intéresse :
c’est moi le plus beau

Elle • c’est dingue

Lui • c’est un traîne-lattes qui se prend pour Scarface

Elle • c’est dingo

Lui • c’est pas dingo c’est normal, c’est normal…
c’est des bébés, des bébés

Elle • bon il faut qu’ils lâchent l’oseille quand même hein ?

Lui • arrête d’être fascinée par un truc que t’as jamais su faire monter, toi

Elle • toujours, j’ai toujours très bien gagné ma vie

Lui • gagné ta vie, voilà le problème…

Elle • de quoi ?

Lui • t’as toujours gagné ta vie, gagné ta vie… l’architecte qui passe devant les tailleurs de pierre il dit qu’est-ce que tu fais, le mec il dit mais moi je gagne ma vie, le deuxième il dit moi je taille une pierre, le troisième il dit moi je suis en train de bâtir une cathédrale…
(rires)
tu comprends ? c’est ça le truc… alors que je t’entende plus dire :
je gagne ma vie

Elle • oh mais t’es chiant !

Lui • tu bâtis une cathédrale !

Elle • non, je m’en fous

Lui • donc : un, c’est une bonne nouvelle, personne n’existe sur ce champ du sel, sauf vous ; deux, vous avez la légitimité pour parler, et vous ne parlez pas ; trois, le discours que vous pouvez tenir est le suivant…

Elle • vous parlez mais vous parlez mal, quoi

Lui • quand vous parlez, vous êtes inaudibles, pourquoi ? … d’accord ? … donc si tu veux t’es comme la pute de luxe, moi je prends mille euros la nuit, mais attention qu’est-ce que tu veux, quoi… si tu veux ça, ça va être plus, tu veux que j’me mette un string ça va être 500 du bout, tu vois, à un moment donné, il faut quand même qu’ils lâchent le fric

Elle • ouais parce que là…

Lui • comment parce que là ?

Elle • moi je trouve qu’on a beaucoup bossé pour pas grand-chose
(bruits de couverts)

Lui • …t’as baissé ton froc à un moment donné ?

Elle • hein ?

Lui • t’as jamais baissé ton froc pour rentrer dans la place, qu’est-ce que tu me racontes… faut quand même comprendre ce que c’est …
y a un million de boîtes derrière

dénerver le foie [note méthodologique]

qu’est-ce tu fous, hein ? qu’est-ce tu fous ? mais hein, qu’est-ce tu fous ?
que, il manque que à ton truc
quel truc ?
la question : il y manque : que
ça dépend, tu m’embrouilles, je reprends : qu’est-ce tu fous ?
c’est ce que je te dis, il manque : que
quoi : que ? quoi quoi quoi : que ?
qu’est-ce QUE tu fous –
et alors ? tu réponds quoi, à la question avec ou sans que, tu réponds quoi ? quoi quoi quoi ?
rien, je fous : rien

il faut réfléchir à la méthodologie de la situation, on doit pouvoir appréhender la complexité avec quelques outils bien sentis, bien conçus, tu vois –
non
tu vois pas ? merde – il faut un addendum, on ne peut pas se contenter des miettes, on n’est pas des oiseaux
non ?
non
ni des chiens
non ?
non
tu vas pas nous faire toute la ménagerie en guise de confrérie agissante , la confrérie a décidé de dénerver le foie
euh –
on vire les concepts surnuméraires, on requalifie les espaces, on remodèle les ambiances, on maquille les preuves
on fait quoi des corps ?
on les fait bouillir à 90°, régime start-up avec appli cui-cui
on démantèle ?
on démantèle

dénerver le foie suppose quelques subtilités, une approche particulière, ça ne saurait se faire comme ça, ça ne saurait ::
il faut un modus operandi opérationnel
un plan de bataille
une courroie de transmission
des transmetteurs agiles –
vous êtes combien sur le coup ?
tous – on est tous énervés à dénerver le foie –
impossible, il faut sélectionner des acteurs et des dormants
des dominants et des dominés
c’est nécessaire
la nécessité fait foi

c’est payant ? payé ? combien ?
pas assez, jamais assez, jamais assez de paiement
ni assez payé ni assez payant, ça ne sera jamais
dénerver le foie est un privilège, et comme tous les privilèges il est : rare
plus que payant ?
plus que payé aussi :: pas d’argent en jeu

avec toi on ne sait jamais, on ne sait jamais rien
t’as retrouvé ton QUE ?
oui : je fous : rien
la confrérie s’énerve, tu le sais ? elle s’impatiente la confrérie
oui je sais, je m’en fous
tu ne connais pas les mots
non, je ne connais rien, ni les mots ni les mots ni les mots
exorbitant ! tu fais comment ?!

(plus tard)
l’action a commencé : dénerver le foie est en route, les filaments ôtés
c’est le moment du tri après découpage, on ne garde que le meilleur
un cervidé passe, avale une éponge mouillée, s’énerve, empale un écureuil avec ses bois, bref, rien ne se passe comme prévu
il faut recommencer, la confrérie se consulte
la confrérie prend beaucoup de temps aux consultations

il est des causes difficiles bien que tangibles : dénerver le foie en est une

Sa conférence

Dans cette nuit qui les contient toutes, descendant la butte, ivre, elle titube, il est environ trois heures du matin. L’air est froid, son grand manteau ne la couvre qu’imparfaitement, les pans volent autour d’elle, la femme ivre. Elle descend la butte du côté le plus ingrat, le moins intéressant à descendre, vers le nord. Elle n’est naturellement pas en état de se rendre compte de l’intérêt comparé de descendre la butte de ce côté-ci ou de ce côté-là. Il n’y a aucun enjeu perceptible. Il semble que la descente soit plus simple que la montée, et, étant donné qu’elle est au sommet de la butte, elle ne peut qu’en redescendre.

L’éclairage de la rue, son ampleur, son côté manteau long enveloppant, la protègent, lui font un signe amical, et, dans le pub discret dont on distingue l’entrée à mi-hauteur, on joue aux échecs dans une basse lumière rouge, écroulé dans un vieux cuir défoncé si râpeux d’être usé. À cette heure, il est fermé, et la nuit enveloppe la rue en un cocon de mirage occidental réfléchissant toutes les villes dans lesquelles elle se verrait marcher.

Cette femme a une certaine idée du monde en descendant la butte, il le faut, car, se maintenant debout grâce à son idée du monde, elle évite de trébucher. Il se pourrait qu’elle trébuchât si l’idée devait partir. Elle se force à conserver l’idée, et ce n’est pas facile. Elle s’accroche à un ou deux mots, qu’elle répète, sur des tons différents. Si les choses existent encore, si les manteaux, si les idées, si tout ne disparaît pas, ici, dans la faible lueur cliché des réverbères, si le réverbère lui-même ne disparaît pas dans le trottoir, si elle reste, elle, droite dans la tourmente du monde qui se finit, le monde se finit toujours à proportion de l’ivresse, si elle arrive à rentrer chez elle, si le chez elle a encore un sens, alors la nuit pourra se poursuivre.

Tout en marchant, elle réfléchit aux apparences des choses, pas seulement les choses, mais leurs semblants, leurs formes, au travers des regards échangés, détournés, fuités ou plantés, dans le désir qu’ont les humains d’être ensemble peu importe comment. Descendant la butte avec précautions, la femme occupe sa nuit, l’ouvrant en grand dans le ciel dégagé, ouverte au froid du ciel dégagé dans la chaleur de son ivresse.

Vacillante, la femme ivre aime cette sensation d’avoir un peu froid, répond à de nombreux interlocuteurs, fait pratiquement une conférence comme ça se pratique beaucoup en ce moment : les gens se regroupent pour écouter des conférences, et même s’ils ne peuvent pas répondre tout de suite, ils le font après autour d’un verre, elle fait une conférence descendante, il suffit de ne pas trop se pencher. Elle répond successivement aux gens à qui elle pense, elle ne peut pas leur répondre à tous en même temps, surtout qu’il faut qu’elle surveille son équilibre, il y a une liste d’attente, on ne sait pas combien ils sont. Il faut les entendre et les voir, comme ils veulent répondre, comme ils se coupent la parole, pour répondre, pour placer leur réponse, pour répondre, c’est comme un prurit, une drogue, un héhé désespéré, hé, répondre, hé.

Dans le grand réservoir de la langue, avec tout le fatras qu’on est en droit d’y trafiquer, il y a ce verbe, qui permet d’aller à l’origine de la chose : au début, nous répondons. Avant-même de questionner, nous répondons, nous voulons parler, nous aussi, alors nous répondons à qui nous questionne. Nous percevons les questions, nous les reproduisons, et même en questionnant, nous répondons, dans l’écart que nous ne pourrons jamais combler.

Sa conférence, passablement chahutée par son humeur intérieure, le vacillement, la recherche de l’équilibre, le contenu de son estomac au bord de se renverser, ne tient aucun compte de la donnée chronologique ni d’aucune donnée susceptible de rentrer dans un programme défini. Elle a fort à faire avec son équilibre et le froid. Son corps, pris dans un entrelac d’oscillations sans cesse réajustées pour contrer la loi de la pesanteur, parle :

un homme (h), un jour, trouve une femme (f). Le trouvé serait le régime le plus commun de la rencontre, de l’absence qui devient présence, de l’aveuglement transformé en raison, de la croyance en un cheminement partagé, de la coïncidence appelée, bref, de la paresse faite existence. Ni la rencontre, ni l’apprivoise, ni lui parle, mais : la trouve. La trouve comme on trouve un lacet orphelin, une petite photo jaunie, une soucoupe dépareillée. Sauf que c’est une femme. Et qu’à cette femme, l’homme offre des chaussons et des soupières, de quoi être à l’intérieur, de quoi se remplir le ventre, résister à un siège, on ne sait jamais qui attaque, oui, il faut se tenir prêt à la riposte.

h sait tout, f ne s’en rend pas compte tout de suite, mais rapidement, entend et voit qu’il sait tout, et s’il sait tout, il bouche tout l’espace, toutes les soupières avec ce savoir-couvercle ;
h répond toujours je sais, il n’a pas de trou dans son savoir, pas de trou en lui, il est plein, compact comme une compression de casse automobile,
il répond : ce truc marche s’il doit marcher et s’il ne marche pas il marche quand même parce qu’il doit marcher ; f n’a jamais rencontré un type pareil, la réalité doit se plier à ce qu’il conçoit.
h répond je sais, il répond des choses définitives, il veut absolument fixer les choses, il aime les rituels, ça l’aide à fixer les choses toujours en mouvement, toujours vacantes sinon.
h use du langage comme s’il en était propriétaire, tout seul, alors qu’on est en multi-propriété, qu’on possède tous un bout de la cabane qui nous abrite quand on parle.
h se tient très droit, le menton presque relevé, comme s’il défiait l’ensemble des êtres se trouvant sur son chemin ; il fend la foule, les épaules fixes, le torse mécanique, à travers les marchés bondés, les rues traversées, les plages au soir désertées quand c’est le meilleur moment, celui qu’il doit chercher, toujours le meilleur moment, la meilleure place, celle-là, si.
h cherche systématiquement la meilleure place pour lui-même.
h aurait un vouloir démesuré sur les choses, sur f

…et alors je ne vois pas la conséquence de cette histoire, conclut plus ou moins froidement la femme ivre, essayant de ne pas se tordre la cheville lorsqu’elle doit descendre du trottoir ou contourner un obstacle. Non, je ne vois pas où ça mène, mais qu’est-ce qu’il fait froid, ramenant les pans du manteau, titubant encore. Elle a toujours voulu de ces longs manteaux dont les pans se ramènent en un mouvement tournoyant. Elle ne se lâche pas, jamais, elle ramène les pans du grand manteau, elle se tient comme elle tient le manteau, rien ne peut la découvrir, la détisser, la désamouraïser. Tiens, dans samouraï il y a amour et haï, remarque-t-elle.

 

 

L’ensemble fait cohérence,

pense Sabine dans sa douche. Et aussitôt, à peine séchée, Sabine donne une interview. Elle dit :
Je ne choisis pas dans le catalogue de la langue. La langue n’est pas un catalogue. Voyant ce ciel de craie, je pense à Londres, c’est l’hiver. Il y a une aspiration joyeuse en moi, je ne sais pas d’où vient cette joie bondissante, cet élan. Je ne rejoins personne, je ne rejoins jamais personne, et pourtant je ressens souvent que je vais rejoindre quelqu’un. Ce quelqu’un n’existe pas mais il existe, insaisissable. Tant qu’il est là-bas, je dois aller le retrouver. Ensuite, j’oublie pourquoi je suis dehors. À Londres, donc, dans un petit magasin indien où elle entend du reggae. (Elle n’y est pas, mais c’est tout comme).

Quand je me suis penchée à ma fenêtre j’ai vu ce couple, il en existe plusieurs exemplaires, ce couple qui se tient par la main. Deux personnes se tiennent par la main. Un homme et une femme aux cheveux gris. Il y a plusieurs exemplaires de cette configuration : ils tiennent à se tenir. Je ne sais pas pourquoi ils se tiennent par la main. Je pense à l’école, qui aurait façonné cette habitude ? J’ai longtemps cherché à marcher main dans la main, sans supposer que ça me ralentirait dans mon élan. C’est le résultat le plus surprenant : marcher main dans la main empêche d’aller à son propre rythme. Il n’empêche, je n’arrive pas à dater ce moment où ça n’a plus été nécessaire de le souhaiter. Je pense qu’il fallait montrer que j’étais reliée ? Sinon pourquoi choisir ce ralentissement ?

Un chevreuil trop domestique est venu goûter ma purée, j’étais dans le jardin, il avait une tête d’élan = un gros museau + des bois superbes. J’ai eu un peu peur, enfin pas tout à fait mais presque. Je ressens l’élan souvent, ce Londres, il faut le doser, ne pas lui accorder la purée systématiquement. Enfin, la disproportion, c’est le plus notable (entre le museau et la taille de l’assiette, par exemple).
Gontcharov.
L’interview se poursuit : Pourquoi Gontcharov ?
Sabine désormais sèche balaye la question, l’objection, l’interpellation, et répond : L’ensemble fait cohérence.