alors apparaissent les crayons,
ceux auxquels nous croyons
assis, nous ouvrons les yeux
et tapotons nos oreillers
dire n’est pas nécessaire
rien n’est nouveau, ni ce mur
que nous regardons longtemps
& les chuintements minuscules
que nous entendons amicaux,
ni l’horizon parsemé de silhouettes

l’éloignement des arbres
dont les crayons sont faits
les rend approximatives
nous penserions primitives
si nous devions penser, ce qui
n’est pas non plus nécessaire.