sous-titre :
fantaisie pour un trou
le tore est un trou, disait-il, ce scientifique, pour minimiser Lacan
= comment le mépris agit, du scientifique envers le psychanalyste,
et en même temps comment le surréalisme les a unis dans cette période
(années 30 grosso modo, et ensuite jusqu’à 50)
le mépris, une belle figure qui tient les humains ensemble,
les uns par rapport aux autres,
le mépris du scientifique (la réalité existe, je l’observe)
par rapport au trou du réel (n’existe pas, je l’invente)
les livres sont aussi des trous
il y a un gardien des livres, qui les nettoie,
les lave avec un savon spécial, les classe, les range,
dans la pièce, le gardien des livres considère les livres à classer,
à remettre dans un ordre, choisir un ordre,
alphabétique, par domaine, arts, musique, romans, etc.
c’est moche, sachant qu’aucun ordre n’est le bon
prenons une machine à coudre
prenons une mitraillette
prenons une perforeuse
et perforons des trou-trous !
on comprend rien à ce que vous dites, Madame !
ça tombe bien, moi non plus.
tombe ancienne à l’abandon